Manuscrits
Manuscrits du Nouveau Testament
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1516 : date de la première édition imprimée du Nouveau Testament par Erasme à Amsterdam.
Avant cette date, la transmission s’est faite par des manuscrits multiples.
Pour cette raison, il y a de nombreuses variantes textuelles.
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Des « familles » de manuscrits se constituent : elles comportent les mêmes variantes.
Au cours des trois premiers siècles, le support privilégié fut le papyrus.
Les plus anciens manuscrits connus à ce jour datent du début du IIIè siècle.
Cependant, on a quelques mots de l’évangile de Jean qui datent d’environ 150.
A partir du III è siècle, le parchemin est utilisé, c’est un support plus solide mais plus cher.
Le parchemin est une peau de mouton travaillée.
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Les premières versions du Nouveau Testament sont écrites en onciales (des majuscules)
On connaît trois grands manuscrits onciaux du IV è Vè siècle qui comportent la totalité de la Bible:
Le Vaticanus B03, conservé à la bibliothèque vaticane depuis 1475
Il date de 340, une commande de Constantin à Eusèbe de Césarée sur parchemin.
Le Sinaiticus N01 découvert dans le monastère de Sainte-Catherine au Sinaï en 1859
L’alexandrinus A 02
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Les familles de manuscrits :
- Les alexandrins (Alexandrie IV è siècle). Base des éditions Nestle-Aland (voir plus loin).
- les byzantins (base de la tradition orientale, il y a une recherche pour harmoniser les formes)
En fait, plus on remonte dans le temps, plus les variantes sont nombreuses.
En effet, la Bonne nouvelle s’est d’abord transmise à l’oral :
- En hébreu autour de Jérusalem,
- en araméen au-delà de l’Euphrate
- et en grec dans l’Empire romain,
Ce fut d’abord une catéchèse orale.
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A partir du XVIIIè siècle, il y eut des travaux de classification des manuscrits,
jusqu’au début du XXè siècle
Un érudit allemand qui a marqué les travaux de classification
a donné son nom à une famille de manuscrits :
Eberhard Nestle.
Au cours du XXè siècle les travaux sont repris par un autre érudit : Kurt Aland.
Cette famille de manuscrits a été acceptée par la Société biblique (les protestants)
et par le service équivalent chez les catholiques en 1966.
On appelle cette version « le texte standard » .
Il s’appuie essentiellement sur le travail des érudits alexandrins.